Sorrus
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- Vue générale du site de Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Plan du site de Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Vue générale du four, Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Fouille d'un puits de Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Organisation des différents puits.© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Fouille d'un puits, Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Puits 05, vue générale, Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Vue générale du four et de l'enclos, Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Ecuelle, Sorrus (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
- Profils de deux auges mises au jour au cours de la fouille du puits 05, Sorrus, (Pas-de-Calais).© © Yves Desfossés, Drac Champagne-Ardennes
Les ateliers sauniers de Sorrus
Pas-de-Calais
Au cours des fouilles préalables à la construction de l'autoroute A16, deux ateliers de sauniers ont été mis au jour. De nombreuses fosses partiellement comblées abritaient des puits entourant des fourneaux à saumure. Sur le site de « La Bruyère », on a retrouvé six fourneaux, des objets de bois (auges, écuelles, pelle), ainsi que les boisages des puits, bien conservés grâce à la présence d'une couche d'argile isolante. On a pu reconstituer les premières étapes de la chaîne opératoire de la fabrication du sel, depuis l'obtention de la saumure. L'hypothèse est que le sable, imprégné par l'eau de mer aux marées montantes, était récolté à l'aide d'auges en bois, puis lavé dans des installations filtrantes en bois.
Les sauniers de Sorrus produisaient vraisemblablement deux qualités de sel : un sel blanc obtenu par lessivage à l'eau douce, un sel gris obtenu par lessivage à l'eau de mer. Ces ateliers ont fonctionné de la fin du IVe siècle au milieu du IIe siècle avant notre ère. À cette époque, le littoral, beaucoup plus proche, était à une distance du site de 3,500 km, contre 9 km aujourd'hui.
Pas-de-Calais
Au cours des fouilles préalables à la construction de l'autoroute A16, deux ateliers de sauniers ont été mis au jour. De nombreuses fosses partiellement comblées abritaient des puits entourant des fourneaux à saumure. Sur le site de « La Bruyère », on a retrouvé six fourneaux, des objets de bois (auges, écuelles, pelle), ainsi que les boisages des puits, bien conservés grâce à la présence d'une couche d'argile isolante. On a pu reconstituer les premières étapes de la chaîne opératoire de la fabrication du sel, depuis l'obtention de la saumure. L'hypothèse est que le sable, imprégné par l'eau de mer aux marées montantes, était récolté à l'aide d'auges en bois, puis lavé dans des installations filtrantes en bois.
Les sauniers de Sorrus produisaient vraisemblablement deux qualités de sel : un sel blanc obtenu par lessivage à l'eau douce, un sel gris obtenu par lessivage à l'eau de mer. Ces ateliers ont fonctionné de la fin du IVe siècle au milieu du IIe siècle avant notre ère. À cette époque, le littoral, beaucoup plus proche, était à une distance du site de 3,500 km, contre 9 km aujourd'hui.